
Ces dernières semaines, nous avons eu l’occasion d’évoquer la pluralité des célébrations de Pâques ou encore les finalités, avec un focus sur celle en ressources humaines. Mais à l’approche des dépôts de dossiers de candidature pour les uns et des inscriptions pour les autres, il semblait aussi important de revenir sur des éléments plus concrets, aussi pour te rassurer.
Car l’une des premières interrogations, lorsque l’on souhaite s’inscrire dans une nouvelle formation, concerne son accès : Puis-je y accéder ? Est-ce fait pour moi ? De quelles formations sont issus les étudiants actuels ? Et malgré toutes les informations disponibles en ligne, certaines questions restent parfois sans réponses. On va donc tenter d’y répondre.
Commençons par le commencement. Ce n’est pas une surprise, mais pour s’inscrire en master en Belgique, il est nécessaire d’être titulaire d’un diplôme de bachelier, soit de 180 crédits ECTS, ou de tout autre diplôme étranger équivalent. Toutefois, exception peut être faite moyennant une expérience professionnelle significative, via une valorisation des acquis de l’expérience.
Plus traditionnellement, il est possible d’accéder au Master de communication multilingue avec un diplôme en sciences humaines. Si tu es originaire d’un tout autre type de cursus, sache qu’il est aussi possible d’accéder à la formation par l’intermédiaire d’une passerelle. Il s’agit, en quelques mots, d’un programme constitué de 5 à 60 crédits supplémentaires. Si tu as le moindre doute, le site de l’Université libre de Bruxelles permet de vérifier directement l’accès à ses masters.
Des langues aux sciences politiques
Construire sa future orientation peut être un moment rempli de doutes et de remises en questions. D’où le souhait de te rassurer. Par exemple, tu as probablement entendu qu’une multitude d’anciens étudiants de traduction-interprétation intègrent le master. Certes, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que ces derniers sont très largement représentés au sein du Master en communication multilingue. Mais au-delà de la pluralité des régions et, plus largement, des nationalités représentées, le master accueille aussi futurs communicants issus de pléthore de formations. Pour prendre la température et obtenir des données plus concrètes, nous avons directement interrogé des premières années. Et leur avons demandé plus précisément quelles filières ils ont suivi.

Selon notre sondage, nous pouvons maintenant affirmer que, non, tous n’ont pas de bachelier en traduction-interprétation. Cependant, ils sont effectivement assez nombreux puisqu’ils représentent un peu plus de la moitié des sondés. Les anciens étudiants en langues et lettres modernes sont aussi très largement représentés, avant ceux en sciences humaines et sociales. Des sciences politiques en passant par le journalisme, la sociologie et l’anthropologie ou encore, certains font état de parcours très différents, voire de réorientations dans le but de mener une carrière mêlant langues et communication.
La promotion actuelle illustre très bien de la diversité des parcours et des expériences. Cette ouverture et ce mélange de sensibilités aussi la force de la formation de l’ULB. Et si à ton tour tu te lançais dans l’aventure du Master de communication multilingue ?