Langues : De l’allemand au chinois, que choisir dans tout ça ?

Comme son nom l’indique parfaitement, le Master en communication multilingue de l’ULB est composé de cours de langues étrangères. En effet, sa pierre angulaire est l’union de la linguistique et de la communication. La variété est au rendez-vous, à tel point qu’on ne sait plus où donner de la tête. Effectivement, les propositions peuvent aller du russe à l’italien en passant par l’allemand. Et chaque étudiant est libre de composer sa combinaison de langues comme il l’entend.

Quelques exceptions sont à prendre en compte. L’anglais est requis comme langue première avec un niveau avancé (C1). Il faut également prouver une maîtrise à la hauteur d’un niveau intermédiaire (B2) en ce qui concerne la langue de spécialisation. Ces niveaux sont à prouver via des tests de langues ou par un diplôme qui atteste de ton niveau de langue.

Trois langues requises

D’ailleurs, une distinction est à faire. Au-delà de la langue première qui est, comme mentionné précédemment, l’anglais, la liste de choix de langues de spécialisation n’est pas la même que celle pour les langues d’initiation. Il faut donc choisir pour ces deux dernières, car l’apprentissage de trois langues (première, de spécialisation et d’initiation) est requis dans le master en communication multilingue. On retrouve une variété plus faible en ce qui concerne les langues de spécialisation avec en suggestion l’allemand, l’espagnol, l’italien, le chinois, le néerlandais, le russe ainsi que le français pour allophones.

D’ailleurs, cette possibilité d’étudier le français pour allophones permet aux personnes dont le français n’est pas la langue maternelle de s’épanouir dans ce master. Dès lors, on retrouve dans ce master un certain nombre d’étudiants internationaux qui enrichissent le Master en communication multilingue par la multiculturalité qu’ils apportent.

En plus de ces suggestions, il est également possible d’opter pour l’arabe, le portugais, le polonais, le slovène, le grec moderne, le turc, le roumain, le tchèque, le japonais ou encore le croate en langue d’initiation. Précisions toutefois qu’aucune maîtrise préalable n’est requise.

Enfin, pour la langue de spécialisation, tout comme pour la langue d’initiation, le choix de la langue en Bloc 1 conditionne la langue en Bloc 2. Impossible donc de changer entre la première et la deuxième année du master. Dès lors, le choix doit être bien réfléchi, ce qui n’est pas rendu facile par le large choix varié de langues suggérées.

Envie d’aller plus loin ?

Il est toujours possible d’approfondir sa maîtrise des langues grâce aux différents projets mis en place par l’ULB, tels que des tables de conversations, des cours de soutien linguistique et autres. Mais bien évidemment, il ne faut jamais hésiter à se tourner vers les étudiants Erasmus de son Master. Il y en aura toujours un dont la langue maternelle sera la langue que tu as décidé d’apprendre. De plus, l’entraide et le soutien entre étudiants fait partie intégrante des études à l’université.

Tu peux également t’engager dans un tandem linguistique organisé par l’ULB. Que ta volonté soit de perfectionner la maîtrise d’une langue dont l’apprentissage est requis dans tes études, de te préparer à un séjour à l’étranger ou tout d’assouvir un désir de découverte et d’apprentissage, cette option t’est ouverte. 

Que tu veuilles (re)nouer des liens avec la langue de tes parents, enfin apprendre le tchèque – la langue de tes rêves – poursuivre l’apprentissage d’une langue ou découvrir une autre que tu ne connais pas, ce master est fait pour toi !

Donovan Wauquier